Une brève histoire sur la façon dont j'ai rencontré pour la première fois des faucons à épaulettes, trouvé un nid et observé ces oiseaux étonnants.
Depuis que je suis un jeune ornithologue amateur, je m'intéresse beaucoup aux oiseaux de proie. Certains ont des sentiments mitigés, c'est le moins qu'on puisse dire, à propos des oiseaux qui mangent des lézards, des poissons, des serpents, des rongeurs et même d'autres oiseaux. J'ai toujours été plus intéressé par la vitesse et l'agilité de ces oiseaux. Leur vue est incroyable et, compte tenu de leur taille, il est encore plus incroyable de voir à quel point ils peuvent être agiles lorsqu'ils chassent ou évitent les fichus geais bleus, corbeaux ou moqueurs.
Je me souviens avoir vu un faucon pour la première fois quand j'étais enfant, et il y en avait en fait deux qui tournaient au-dessus de nous. Je passais beaucoup de temps dehors, à jouer dans les ruisseaux, à pêcher la brème et l'écrevisse. C'était le début du printemps et les faucons étaient à peine au-dessus de la cime des arbres, s'appelant les uns les autres et tournant en rond à la recherche de nourriture.
Au cours des semaines suivantes, j'ai pêché plusieurs fois dans le même ruisseau et j'ai continué à entendre ce couple de faucons. Finalement, j'ai eu la chance de découvrir l'endroit où ils nichent. Ils ont survolé un après-midi particulier et j'en ai vu un voler jusqu'à un grand peuplier tulipe poussant juste le long de la rive du ruisseau. L'autre était perché à proximité et portait une branche dans son bec. Ils finissaient le nid !
À ce moment-là, je pouvais les voir suffisamment bien pour reconnaître qu’il s’agissait de faucons à épaulettes. Ce sont les deuxièmes plus grands faucons du Sud-Est (seule la buse à queue rousse est plus grande). Ils sont très, très bruyants et il est facile de savoir qu'ils sont dans les environs grâce à leurs appels forts et répétés.
Mon père possède un appareil photo Pentax assez ancien qu'il a acheté alors qu'il était dans la Marine (1968-1970) et il est équipé d'objectifs et de filtres. Je savais où je le gardais et je l'ai pris plusieurs fois pour observer les faucons. J'avais un camouflage bon marché provenant d'un magasin de surplus de l'armée et de la marine, qui était essentiellement un morceau de toile avec des imprimés de feuilles. J'ai marché lentement et silencieusement le long des rives du ruisseau et j'ai grimpé jusqu'à la base d'un tronc d'arbre considérable près du grand peuplier et je suis resté assis immobile, attendant leur retour.
J'ai pu leur rendre visite plusieurs fois dans les semaines suivantes et les ai vus amener des écureuils à plusieurs reprises et aussi un lapin une fois. Le sommet du nid semblait avoir beaucoup de plumes duveteuses (ou peut-être de cheveux) éparpillées partout. C'est difficile à dire pour le moment en raison de l'ancien appareil photo et des options limitées de téléobjectif. J'avais également une paire de jumelles Nikon Lookout III 10x50 mm qui, à l'époque, étaient en fait bien supérieures en termes de qualité d'objectif à l'appareil photo Pentax. Ceux-ci m’ont donné les meilleures vues que j’ai jamais eues.
A l'arrière de notre propriété se trouve un petit bosquet de grands pins. Il s'avère que les faucons ont trouvé un endroit parfait et ont construit un nid juste le long de la clôture, probablement à environ 40 pieds de hauteur dans l'arbre. Si ma mémoire est bonne, je crois que c'était en fait entre fin mars et début avril pour la phase de construction du nid. Ils avaient quelques poussins et nous avons pu prendre des photos depuis notre porte arrière à 80-90 pieds de distance avec mon appareil photo Nikon P610. Ce ne sont pas de superbes photos, mais je vous en posterai quand même.
Ce couple ne niche ici que pendant une saison, et il semblait que notre couple de corbeaux résidents contrariait constamment ces faucons et les chassait finalement.
J'ai également vu des geais bleus, des moqueurs nord-américains harceler les faucons et un courageux écureuil qui a tenté de grimper sur le nid et de le saboter. Vous avez bien lu... Les écureuils gris sont connus pour présenter ce comportement. Ils grimpent sur un nid de faucon et poussent les œufs ou les cassent, ce qui est probablement une sorte d'instinct de survie de leur part.
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